dimanche 30 octobre 2011

2011 - Au revoir les MetM'S









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  1. Portrait Briard dans la république

    Jean-Marc MELLIER
    Il découvre les femmes par la peinture

    S’attarder sur les cimaises d’un salon permet de découvrir des talents qu’on ne soupçonne pas.

    Lors d’un salon des artistes briards à l’hôtel-dieu de Brie Comte Robert, le visiteur compétent ne pouvait pas ignorer les peintures de Jean-Marc Mellier. Ses quatre œuvres présentées, en particulier Femme d’O et City Women’s, balayées par la lumière du premier étage, ne cachaient rien de l’immense talent de leur créateur.
    Jean-Marc Mellier peint des femmes “A seize ans, j’ai produit un travail sur la vierge “à l’Hôtel d’Albray” se rapppellet-il dans le début de son art.
    Sa technique, solidement basée sur une étude poussée de la composition, il travaille d’après ses cartons, est soutenue par un graphisme original et précis sans être ennuyeux. je pars du principe que toute chose est bonne à utiliser, un verre, un bocal… Quelque soit mon sujet, je fais mes compositions moi-même. Je travaille d’après un carton qui me sert de logo, plusieurs œuvres sont issues de ça travail, ainsi le carton des Bayadères m’a permis de réaliser les boudeuses.
    La lumière
    La lumière tient une place importante, voir primordiale dans son œuvre. Comment ne pas s’arrêter sur “Femmes d’O” formes éthérées qui semblent sorties de l’espace dans lequel elles évoluent, ombre plus que charnelles, elles incarnent tout le mystère insaisissable de la féminité. Provocation, dialogue entre le réel et le rêve, fantasme de l’artiste à la recherche du plaisir véritable “Histoire d’O” nous appelle à la réflexion
    Interrogations
    Si les “Temporelles” nous interrogent sur la réelle place du corps de la femme dans la composition, elles nous invitent à les suivre dans leur errance au milieu d’un monde qu’elles voudraient imaginaire.

    En premier plan, la femme semble attendre puis, peu à peu un horizon voluptueux se dessine au loin pour revenir, masse organique et pourtant fragile, primitive, sensuelle, mais si réelle de la femme secrète qui finit par se donner corps et âme. L’exubérance des corps offerts dans « Bayadère-nuits parisiennes » ouvre un long dialogue entre le réel pouvoir du privatiste encore jamais contesté, et plus encore lorsqu’il s’agit de l’affrontement entre le féminisme évident et la supériorité décadente de l’objet masculin. Ces femmes parlent d’elles mêmes et nous amènent à réfléchir sur leur pouvoir insaisissable et pourtant bien réel.

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